L’universel : la rose

On n’impose pas l’universel.

Quand on veut l’imposer comme une doctrine valable partout toujours pour tout le monde, cela prouve qu’elle n’est pas universelle.

Si on est universel, être cela suffit.

Une vraie spiritualité est douce et pleine de respect, elle n’impose rien. Simplement, regardez, dit le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov en ouvrant pour nous le livre de la nature vivante :

« Une rose s’impose. Par sa beauté, son parfum, elle s’impose, mais avec quelle douceur ! Le soleil, la beauté, l’amour s’imposent… Quand le soleil vous chauffe, il s’impose : vous commencez à enlever vos manteaux, vos gilets ! Mais il n’emploie pas la violence. Il dit seulement : Attention, mes rayons sont puissants, prenez des précautions sinon vous serez brûlés. Et la rose aussi dit : Attention, si vous restez près de moi, je vais remplacer tous vos miasmes par mon parfum. »

Puisse notre idée de l’universel être comme un parfum, une émanation, une présence qui rayonne, irrésistible. Est-ce que c’est légitime ? Oui,  

« Comme le soleil, comme la rose, vous avez le droit de vous imposer, mais par la lumière, l’amour, la douceur, la beauté. »       

Références :

  • Pensées Quotidiennes janvier-avril 1986, 4 janvier
  •  Œuvres Complètes, tome 22, Ogăn (2006), 6 mai 

Un commentaire

Les commentaires sont fermés.