L’universel : l’harmonie

Que dire encore du mot « universel » ?

Il ne s’agit pas d’uniformiser le monde entier. Chaque être, né dans un pays et une époque donnés, est distinct des autres et sa différence est une richesse pour tous. Ses particularités physiques ou sociales (sexe, aspect corporel, vêtements, coutumes, langue, éducation, croyances, opinions …) aux yeux de la science initiatique ne sont pas un obstacle à l’unité spirituelle.

« Vos différences de caractère, de tendances, de degré d’évolution, de milieu social, de métier, dit le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, laissez tout cela de côté, ça n’a aucune importance, ça ne joue aucun rôle dans la vie spirituelle. Renforcez dans vos cœurs l’idée que malgré vos divergences vous appartenez tous à l’immense famille universelle … » 

L’humanité est aussi diverse que les instruments d’un orchestre, ou que les innombrables cellules du corps :

« Regardez les cellules de l’organisme, elles ne sont pas identiques, elles n’ont pas les mêmes fonctions : une cellule du cœur n’est pas une cellule de l’estomac, ou du foie, chacune garde ses particularités ; mais leurs affinités, leurs liaisons créent entre elles cet état d’harmonie qu’on appelle la santé. »                                                                     

La santé, ce jaillissement d’énergies … La musique, cette profusion qui se donne en partage …  Les humains si différents, « clarinettes, violons, trompettes, harpes, violoncelles, guitares »… chacun joue sa partie et tous ensemble vivent l’exaltation du concert.

 « La vie divine souffle dans ces instruments ou fait vibrer leurs cordes et chacun produit un son déterminé. À l’origine, l’Intelligence cosmique les a tous accordés pour qu’ils participent à la symphonie grandiose de l’univers. »

Chaque timbre ajoute une voix particulière à la beauté de l’œuvre. Alors il arrive une merveille :

« Chaque musicien joue seulement sa partition, mais il entend l’harmonie produite par tous les instruments et les voix autour de lui, et il se sent transporté. La force qui s’empare de lui le projette très loin, très haut, dans un espace où il vit en harmonie avec l’âme de tous les êtres. » 

Références :

  • Chants de la Fraternité blanche universelle, édition 1998, p. 351
  • Pensées Quotidiennes 2011, 15 septembre
  • Brochure 325, Un idéal de vie fraternelle, I