Le salut fraternel

Dans tous les pays du monde, on se rencontre ou on se quitte en se saluant d’un geste de la main.

Pour ceux qui ont une conscience éveillée, dit le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov,

«  …c’est un geste formidablement significatif et opérant, par lequel on peut encourager, consoler, vivifier les créatures et leur donner beaucoup d’amour. Il faut qu’un salut soit une vraie communion, qu’il soit puissant, harmonieux, vivant. »

Lorsqu’il exprime l’affection, le respect, le salut de la main est spontané, simple, doux. Les gestes sont un langage par lequel s’exprime une réalité invisible : pensée ou sentiment. Il existe des saluts brusques, furieux, accompagnés d’une crispation du corps, d’un regard foudroyant, d’un cri. Et d’autres encore où on lève le poing fermé. Ce sont des gestes qui traduisent un engagement dans une lutte déterminée.

Le salut de fraternité est différent.

« Il faut être particulièrement vigilant sur ce qu’on donne avec la main : si on doit se saluer, c’est pour se faire du bien, se donner quelque chose. Celui qui ne sait rien donner montre combien il est pauvre et misérable. »

Le salut fraternel s’accompagne d’un bon regard, d’un sourire bienveillant, d’une expression de visage paisible. Le bras est souple, la paume ouverte largement, sincèrement. L’impression d’ensemble est chaleureuse, joyeuse, harmonieuse.

« Il n’y a pas de plus grande joie que de donner ce qu’on a reçu du soleil. C’est pourquoi, après l’avoir longuement contemplé le matin, je m’efforce de vous donner quelque chose de lui à travers mes paroles, à travers mon regard, et aussi à travers ma main chaque fois que je vous salue. »

Chaque inspiration, chaque bonheur qui débordent dans le cœur, dans l’âme, sont faits pour être partagés.

« Faites ce salut consciemment, en mettant beaucoup d’amour dans votre regard, dans votre main, et projetez cet amour pour le bien du monde entier ».

Car un Maître spirituel invite à penser toute chose en termes d’universel.

                                                                                                                                

 Références :

  • Références :     Izvor n° 226, Le livre de la magie divine, chap. XII
  • Éléments d’autobiographie 1, p. 274
  • Œuvres Complètes, t. XIII, La nouvelle terre, chap. IV